Baignade abjecte, 2024
Bois divers, dimensions variables
« Le trio ligneux tapisse la toile abstraite, balèvre pourprée ; mare naine ou goutte astronomique. Placide sieste ou repos éternel, sur leur lit morose patientent nos initiateurs.
Ductile rainette au membre meurtri, échappes au redoutable lendemain en guidant l’infirme emmagasineur oblong. Rongeur aux griffes affilées, clouées au sol manufacturé se décolleront incessamment sous la charge sidérale des nuisibles aliénés. La rectrice dégarnie de ce défunt oiselet altéré pointe péniblement vers l’indiscernable inconnu. »
My light house is brighter than yours, 2024
Pigments et gouache sur plâtre, dimensions variables
« Monuments, cratères et autres candides abjections stagnent sur l’asphalte vicié. L’instable denrée fibreuse aux bords granités sourit à cette glauque souche parée. Le plumage occulté du volatile nappé ne saurait transgresser les mœurs enracinées. Violent apogée d’une dune renversée, agis arbitrairement sur cette illustre source branlante. Déverse ton humus submergé, flux cérulé ou autres éclats lilas souillent cette écorce laiteuse.
Vestiges séculaires déplacés forment une joyeuse pléiade polychrome. Renaissance ; posez au sein du parterre urbanisé, dévoilez votre robe diaprée ! »
« Abime aux coupes saillantes et agencées, dévoile tes vestiges exemptés.
Trésors dérobés, perfore ton sol rocheux. Du haut de mon supposé belvédère, j’épie ce conduit tari ; fructueux moule bien trop abusé. Le voile muqueux esseulé ou cœur battant haleté replonge en écaillant les fragiles parois d’un ancien coffrage éventré. Les timides amphibiens se recueillent devant les décombres de leurs alléchants affins, qui par leurs bras musclés ne serviront que d’hors-d’œuvre. Mon attention aiguillée par ce parterre cérébral, labyrinthe éclairé aux galeries excavées.
Asperge-moi de ta malsaine coulée jade, déverse ton venin bileux sur ces marches orchestrées. »